33 est un très bon nombre pour démarrer

28 avril 2020

Depuis quelques jours, j'ai acquis de nouvelles responsabilités au plan professionnel. Il ne s'agit de rien d'inconnu pour moi. Je suis juste confirmé dans une mission que j'exécutais déjà avec beaucoup de plaisir.
De nombreux diplômés sortent chaque année des institutions d'enseignement supérieur du Bénin. Pour quelqu'un qui a passé cinq années à errer avant de se stabiliser professionnellement, il n'est pas difficile de comprendre que la fin des études ne rime pas forcément avec un lendemain meilleur.
Les institutions de formation sont arrivées désormais à un point où elles ne peuvent plus ignorer le sort de ces personnes qu'elles mettent massivement sur le marché du travail. 
Aux traditionnels stages en entreprises, il est également important d'ajouter des appuis spécifiques et personnalisés. L'apprenant doit être davantage accompagné à reconnaitre et à mieux emprunter le chemin qui est le sien. 
A l'heure du numérique et de la société de l'information, il est davantage sidérant de noter qu'ils sont encore nombreux à être laissés pour compte, à ne pas savoir naviguer entre les attentes divers, les calendriers serrés et le temps qui file.
L'accompagnement des apprenants pour la transition de l'Université vers le monde de l'emploi apparaît donc comme une activité nouvelle, même si elle ressortit en réalité de la mission même de l'institution, à savoir : former l'élite de la nation.
Pour ma part, je dois créer des réseaux de partenariats avec des instituions, des entreprises et des individus afin de permettre à chacun de tirer son profit de cette période charnière. 
L'apprenant doit gagner en compétences professionnelles, l'entreprise en ressources humaines de qualité, et la société en acteurs de changement motivés.
33 c'est mon nouvel âge aujourd'hui et c'est un bon moment pour démarrer une nouvelle mission.

Partager :